Le site des fans de chaînes à neige
Quelles précautions prendre quand arrivent les premiers froids de l'année?
À l’approche de l’hiver, les conducteurs doivent prendre une série de précautions : remplacer le liquide lave-glace par un autre contenant de l’antigel, disposer dans le véhicule d’un grattoir…Et pour les régions les plus froides de France, ils doivent envisager l’achat de chaines à neiges. Pourquoi ? Quand et comment les mettre ?
La plupart des personnes qui ont l’habitude de conduire en hiver ont assisté au moins une fois dans leur vie au patinage de leurs roues.
Cette situation est due à de multiples facteurs propres à la saison hivernale : vents froids, pluies, verglas, neige, congères, brouillard…L’ensemble de ces phénomènes climatiques contribuent à la perte de l’adhérence des pneus sur la chaussée et aboutit dans les meilleurs des cas à de belles frayeurs et dans les pires à des accidents.
Ce problème est aussi vieux que l’automobile. D’ailleurs, le premier brevet pour des chaines à neige a été accordé en 1904 à l’américain Harry D. Weed. Depuis, les chaines ont connu plusieurs évolutions (modifications des matériaux, forme…). Toutefois, le principe est resté le même : un cerceau, sur lequel on ajoute plusieurs maillons en acier formant ainsi une chaine. Celle-ci vient s’enrouler autour des pneus.
Le rôle de la chaine est d’améliorer l’adhérence du véhicule lors des
accélérations, freinages et changements de direction.
L’utilisation des chaines à neiges est très réglementée. En France, le port est permis uniquement de novembre à mars.
L’emploi des chaines est recommandé lorsque la chaussée présente une couche d’au moins 4 cm de neige. Si la couche est inférieure, l’usage des pneus classiques accompagné d’une conduite prudente est suffisant. Sur une route verglacée ou pour de la conduite sur glace, la plupart des chaines à neiges ne seront pas efficaces à 100 % contrairement au pneu clouté.
En France, le Code de la Route prévoit dans certaines circonstances l’usage obligatoire des chaines à neige ou plus largement des « équipements spéciaux ».
Cette contrainte est matérialisée par le panneau bleu B26. Celui-ci représente une roue équipée d’une chaine à neige. On le rencontre surtout dans les régions montagneuses, sur les routes traversant les cols ainsi que les axes menant aux stations de ski.
Lorsque le conducteur voit le panneau B26, il doit équiper ses roues « d’équipements spéciaux » (chaines à neige ou chaussette à neige) tant qu’il n’a pas vu la fin d’obligation indiquée par le panneau B44.
Le non-respect de cette règle équivaut à une infraction au Code de la Route. Le contrevenant risque alors une amende forfaitaire de 4e classe d’un montant de 135 €. De plus, les forces de l’ordre peuvent procéder à l’immobilisation du véhicule jusqu’à que les conditions météo s’améliorent ou que le conducteur se procure des chaines à neige.
Dans certains cas, et lorsque le panneau B26 le prévoit, le port de pneu hiver ou pneu neige est accepté. La mention « pneu neige admis » doit alors être présente.
Les chaines à neiges doivent se placer sur les roues auxquelles la puissance du moteur est transmise. On parle alors des « roues motrices » de la voiture et ce sont elles qui jouent un rôle important dans l’adhérence des roues. Lorsque la puissance du moteur est transmise aux roues avant, on parle de véhicule à traction. C’est le cas de figure commun. Si ce sont les roues arrière qui reçoivent la puissance, il s’agit de véhicules à propulsion. Cela concerne la plupart des modèles de BMW, Mercedes ou Subaru.
Enfin, si la totalité des roues reçoit de la puissance, la voiture dispose de ce qu’on appelle une transmission intégrale. On parle de véhicule 4x4 ou « AWD » (All Wheel Drive). Ce couplage peut être permanent, automatique ou sur commande via une boite de transfert et un arbre supplémentaire. Dans les cas des véhicules à transmission intégrale ainsi que les camping-cars, les fabricants recommandent de poser les chaines sur les 4 roues pour éviter une perte d’adhérence à l’avant.
On dénombre trois modèles de chaine à neige existants à l’heure actuelle :
Chacune offre des avantages propres : rapidité de montage, adapté aux véhicules non chainables, peu onéreuse…
La chaine à tension manuelle est le modèle le moins cher. En contrepartie, son montage est lent, et nécessite de l’entrainement pour le maitriser :
Démêler les chaines. Placer le cerceau métallique derrière la roue. La chaine vient s’accrocher au-dessus du pneu et doit être laissée sur le bord de la bande de roulement.
Fixer la totalité des maillons à l’aide des crochets existants.
Pour les chaines manuelles : Serrer les chaines pour qu’elles soient stables et bien centrées sur le pneu. L’utilisateur devra avancer 50m pour vérifier que les chaines restent bien en place.
Pour les chaines automatiques : le conducteur n’a pas à réaliser cette étape, puisque ces chaines incluent un mécanisme qui assure une tension automatique et régulière.
Connue sous la dénomination « chaine araignée », cette innovation a été développée par le fabricant de pneus Michelin.
Il s’agit des chaines les plus chères du marché, mais offrent de nombreux avantages dont la rapidité d'installation. En effet, elles se fixent sur la bande de roulement du pneu et viennent se poser sur l’enjoliveur grâce à un écrou universel. Le montage nécessite seulement 5 minutes.
De plus, ces chaines conviennent aux véhicules « non-chaînables ».
rpgistes est un site dédié aux conseils sur les chaînes à neige. Il est difficile de trouver une information qui soit valide et qui répondre à l'ensemble des questions des visiteurs sur Internet.
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